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Liberté ...

   
 

 

 

 


 
Le Québécois
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Du conseil international en gestion stratégique et en développement d'économies émergentes...
Au regard sur la régression du respect de la dignité humaine, des libertés et du partage.
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Modération


Tous commentaires et propos contribuant à enrichir échanges et débats, même contradictoires, sont amicalement reçus. Ne sont pas acceptées les pollutions organisées, en particulier :

a)  Hors sujets et trolls

b)  Attentatoires à la Dignité Humaine :

.  Injures

.  Propos racistes

.  Incitations à la haine religieuse

 

Avertissement

Liberté d’expression et abus de procédure

 

Devant la multiplication actuelle des atteintes à la liberté d’expression, sous forme d’intimidations et de menaces à l’égard de blogs et de sites, de la part d’officines spécialisées dans la désinformation et la propagande relatives aux évènements passés, présents et à venir au Moyen-Orient, tout particulièrement, il est rappelé que la Loi du 21 juin 2004 (LCEN),

modifiée par la Loi n°2009-1311 du 28 octobre – art.12, s’appliquant à des « abus » éventuels,

spécifie

dans son alinéa 4 :

« Le fait, pour toute personne, de présenter aux personnes mentionnées au 2

un contenu ou une activité

comme étant illicite

dans le but d'en obtenir le retrait ou d'en faire cesser la diffusion,

alors qu'elle sait cette information inexacte,

est puni

d'une peine d'un an d'emprisonnement

et

de 15 000 Euros d'amende»

 

 

11 avril 2007 3 11 /04 /avril /2007 15:16

 

Une campagne de désinformation (1) s’intensifie. Elle a pour thème le Darfour et des cibles bien précises. Organisée dans tous les pays occidentaux, bénéficiant du support des médias spécialisés dans la propagande des milieux de l’extrême-droite américaine et israélienne, avec des stars du show business affiliées à cette mouvance. La plus médiatique étant George Clooney.

 

Un documentaire, dont il est la vedette principale, a été traduit en plusieurs langues, et fait l’objet d’une vaste diffusion, avec campagne de publicité, sur les TV privées et publiques européennes.

 

En France, la chaîne de TV publique française (2) n’a pas hésité à diffuser ce documentaire. Et, selon son habitude, sans esprit critique, sans analyse, sans recoupement d’information, sans débat contradictoire.

 

Dans ce concert, en complément de cet acte de propagande, sous couvert d’humanitaire, on retrouve les inévitables spécialistes français du marketing des bonnes causes et du Charity Business, comme disent les anglo-saxons : Kouchner, BHL, suivis de leur cohorte de groupies.

 

Pourtant, aux USA, cette campagne rencontre une forte opposition (3). Cette mobilisation se traduit par des caricatures, des manifestations et des analyses remarquables comme celles de Sara Flounders. Beaucoup ne sont pas dupes de la manipulation de la souffrance de populations civiles par des intérêts et des lobbies qui, en réalité, s’en fichent complètement.

 

 

Protestations aux USA contre la propagande des « néocons » sur le Darfour (*)

 

De quoi s’agit-il ? Quels sont les enjeux ?

 

Le Darfour est une province du Soudan, limitrophe du Tchad, aussi grande que la France. Des troubles ont éclaté en 2003. Le Soudan sortait à peine d’une longue guerre civile entre le nord et le sud, conclue sur un accord de paix, qu’une révolte, avec des soulèvements de différentes tribus, éclatait dans l’Ouest du pays : le Darfour.

 

Ce fut un choc pour le pays. Surtout lorsqu’il découvrit l’implication des occidentaux et, tout particulièrement, d’Israël. Des populations civiles seraient attaquées et des exactions entraîneraient leur fuite, dans des conditions dramatiques, vers des camps où elles survivraient dans un complet dénuement. D’où viennent les approvisionnements en armes de ces tribus et quelle est la finalité de ces actions ?

 

Les seules informations disponibles, dans les principaux médias occidentaux, évoquent un « génocide » décidé par le gouvernement central à l’encontre des populations du Darfour. Un peu simpliste comme explication, et, en France comme ailleurs, certains ont remis en cause, de façon claire, les rouages de cette désinformation (4).

 

Je ne m’attacherai donc qu’au documentaire de Clooney dans ses contrevérités majeures et ses "non-dit", que des professionnels sérieux de l’information, des journalistes intègres, auraient dû mettre en évidence en visionnant ce documentaire.

 

Ce que Clooney ne dit pas :

 

1. Le Soudan, avec sa province du Darfour, est riche, très riche : pétrole, gaz, et surtout uranium de grande qualité. Notamment dans les régions de Nuba Mountains et Hufrat an Nahas. Les principaux gisements d’uranium se trouvant à la frontière des "néocolonies françaises" du Tchad et de la République Centre Africaine.

Des compagnies minières américaines avaient obtenu des permis de recherche et d’exploitation, il y a une trentaine d’années (5). Elles ont eu largement le temps d’en recenser les richesses. De nombreuses multinationales occidentales, y compris françaises, sont en lutte pour s’approprier ces immenses richesses et souhaitent une indépendance de cette région afin de créer un gouvernement aux ordres, laissant l’Occident procéder à leur pillage en toute tranquillité.

 

2. L’implication des lobbies des évangélistes et de l’extrémisme sioniste (6), les plus fervents soutiens de la politique de Bush au Moyen Orient, est totale et parfaitement assumée. Sa conférence devant les parlementaires américains, avec Elie Wiesel, en est une parfaite illustration.

Elie Wiesel est très représentatif de ces "humanitaires", comme Kouchner en France, qui ont soutenu la destruction de l’Irak, de la Palestine ou du Liban sans sourciller. S’inquiétant du sort des civils au Darfour, mais silencieux et la conscience tranquille devant les 655 000 morts (7) recensés en Irak à ce jour, ou devant la progression incessante des souffrances de son peuple (8), au milieu des destructions commises pour "renverser un dictateur et apporter la démocratie". "Humanitaires" imperméables aux souffrances et dévastations commises, depuis un demi-siècle, en Palestine, comme BHL et tous ces activistes du même acabit…

 

3. Les "arabes", le mot est clairement prononcé par l’acteur, massacreraient des populations noires dans l’application d’une politique génocidaire. Sous entendu, aussi, des musulmans extermineraient des chrétiens…

Il s’agit, bien évidemment, d’une contrevérité dénoncée par toute personne un tant soit peu documentée sur la région.

En France, le directeur de recherche du CNRS, Marc Lavergne, spécialiste du Soudan, rappelle que les milices "janjawids", qui seraient les auteurs des exactions à l’encontre des populations, sont composées de noirs aussi noirs que leurs victimes :

«… Tout le monde est noir dans cette histoire. La notion de racisme n’a pas sa place. Les milices tribales janjawids sont des mercenaires qui ne se revendiquent pas du tout "arabes"… En exagérant, on pourrait dire que ce sont des pauvres qui se battent contre des pauvres. (9)».

Qui plus est, tout le monde est musulman et le conflit n’a aucune connotation religieuse.

Notons, au passage, que fidèle à son "éthique", l’acteur n’a jamais cherché à discuter et entendre la version officielle du gouvernement central.

En fait, cette diabolisation des arabes, une fois de plus, dans le contexte du Darfour, répond à deux objectifs racistes :

=> dresser les noirs contre les arabes, notamment les communautés noires occidentales

=> dresser les chrétiens contre les musulmans.

 

4. Il est demandé à la Chine de mettre un terme à ses échanges commerciaux avec le Soudan. Echanges commerciaux qui existent actuellement entre les multinationales et le Soudan, occidentales, y compris françaises, et asiatiques, notamment indiennes.

Le cynisme n’a, par définition, aucune borne. Cette diabolisation de la Chine en est un excellent exemple. La Chine n’a jamais colonisé l’Afrique et n’y entretient aucune base militaire. Contrairement aux USA et aux anciens colonisateurs. Ce serait donc la Chine qui serait responsable du conflit au Darfour.

Grotesque.

Mais les relais de la propagande foncent tête baissée. Depuis des siècles, l’Afrique est pillée, occupée militairement, dans un système néocolonial abject.

La Chine, par des accords commerciaux limités à des échanges d’égal à égal, inaugure avec ce continent un mode de relations qui n’est pas fondé sur la prédation. L’Occident ne peut l’accepter…

 

5. Le documentaire affirme que l’acteur aurait consulté plusieurs organisations humanitaires. Ce qui est faux. La seule qu’on aperçoit (il suffit de lire sur les portières des véhicules) est « The IRC.org ».

Curieuse ONG.

Elle est le résultat de la fusion de deux associations, en 1942, de l’International Relief Association (IRA) constituée en 1933 pour aider les juifs persécutés en Allemagne sous les nazis à fuir le pays, et de l’Emergency Rescue Committee (ERC) fondée en 1940, destinée à secourir les juifs persécutés par le régime de la France occupée par les nazis, le régime dit "de Vichy".

Pour le reste, son action s’est concentrée sur les victimes des "répressions soviétiques". Son éclectisme semble très limité, toutefois : difficile de savoir quelles ont été ses actions en faveur des Palestiniens, Irakiens, Afghans, et autres victimes des atrocités commises par l’Occident en Amérique du Sud, en Iran (du temps du Shah) ou en Indonésie du temps de la répression anticommuniste de Soekarno (de 500 000 à un million de morts), par exemple…

 

6. Ces qualifications de "génocide", et cet appel à la mobilisation émotionnelle des opinions publiques occidentales, permettent aux "néocons" d’occulter les horreurs dont ils se sont rendus coupables et qu’ils perpétuent au quotidien. Leurs propres "génocides". Tant en Irak, en Afghanistan, ou en Palestine, pour ne mentionner que les pays les plus durement touchés en ce moment.

Se blanchir, en jouant les héros de la compassion face à la souffrance humaine…

 

D'autres points pourraient être soulevés, mais arrêtons la liste...

 

Clooney ? Vouloir nous faire prendre des vessies pour des lanternes !... La calomnie et la diffamation pour de l’information !...  La propagande pour de la charité !...

 

Retirons son masque, ce sourire mécanique aux dents vernissées, que reste-t-il ?...

 

 

 

 

 

 

 


(1) Deux livres sont à lire pour comprendre les mécanismes de la propagande et de la désinformation :
· La Psychologie des foules, de Gustave Le Bon, 9° édition, 1905, publication sur internet.
· Les nouveaux désinformateurs, de Guillaume Weill-Raynal.

(2) Emission Envoyé Spécial « Urgence au Darfour », du 5 avril 2007.

(3) Not So Fast… Save Darfur ?, Joshua Frank, 11 mai 2006, counterpunch.org.
(4) Bruno Guigue, Le Darfour et ses faux amis, Leader Africa, 26 mars 2006, publié aussi sur oumma.com ou africatimes.
(5) Les entreprises minières américaines ont obtenu des concessions dès les années 1976-1979, telles que la Minex Company.Library of Congress, Country Study for Sudan Report.
(6) Les juifs américains dirigent la planification du rassemblement en faveur du Darfour, Jérusalem Post, 27 avril 2006.
(7) Owen Bennett-Jones, Iraqi deaths survey ‘was robust’, BBC World Service, 14 mars 2007.
(8) Misery grows, says Red Cross (Les souffrances de l’Irak ne cessent de croître, déclare la Croix Rouge), BBC, 11 avril 2007.
(9) In Le Darfour et ses faux amis, Op.
Cit.

 

Cartoon et photo anti “néocons” : indymedia.org.

 

 

 

 

 

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15 mars 2007 4 15 /03 /mars /2007 19:25


L’Histoire est écrite par les vainqueurs…

 

La réalité de cet adage, l’Afrique l’éprouve chaque jour.

 

Le film Le Dernier Roi d’Ecosse en est une des récentes illustrations. La représentation d’Idi Amin Dada, dictateur qui a "régné" sur l’Ouganda de 1971 à 1979, dans ses excès, réels, hypertrophiés ou caricaturés, est intéressante à examiner. Mais, les silences et les manœuvres de désinformation le sont tout autant.

On nous présente un clown devenu fou, fou sanguinaire. Le cliché habituel de la propagande coloniale, se donnant, une fois encore, bonne conscience. Sans nous, ces "enfants" sont incapables de gouverner, de s’entendre entre eux et de travailler. Des sauvages corrompus qu’il faut bien se résoudre, malgré nous, à encadrer et à civiliser.

 

Ah ! Porter sur ses épaules le destin du monde…

Certes, il y a eu "crimes". Certes, il y avait de l’histrion chez cet homme. Mais, la réalité humaine et historique est plus complexe… Le film, représentatif de la mentalité de la nomenklatura occidentale, n’échappe pas à cette règle. Dommage, car on passe à côté d’un très grand film.

Il aurait pu être une métaphore sur la colonisation de l’Afrique, après son indépendance de façade, avec les puissants rouages qui entravent son développement.

 

Il aurait pu renouveler l’analyse de l’ambiguïté de la responsabilité, du conflit entre "raison d'Etat" et conscience du devoir ou des obligations morales, subitement engendrés lorsqu’on est investi d’une responsabilité collective. Comme Jean Anouilh l’a fait, avec Thomas Becket.

 

Il aurait pu revisiter la tragédie du pouvoir avec ses mécanismes imbriqués et souvent opposés : ambition, luxe, luxure, trahison, solitude, paranoïa, folie… Amplifiés, quand l’anarchie est aux portes du palais. Comme Shakespeare l’a magistralement représentée dans Richard III ou Macbeth.

 

Il aurait pu… Mais la Fox, dont on connaît les amicales connexions, aurait-elle, en ce cas, accepté de le produire ?...

Premier défaut du film : il s’écarte trop du roman de Giles Foden (1) à l’origine du scénario. Chez Foden, il n’y a pas d’invraisemblances. Il a vécu plusieurs années en Afrique. On n’y trouve que la propagande coloniale. C’est déjà largement suffisant. Sur beaucoup de points, le scénario en déforme même la trame. Le Docteur Garrigan (2)
n’a jamais connu "d’amours torrides" avec une des femmes du dictateur. Inimaginable.

De même, la séance où le docteur est torturé, dans l’aéroport d’Entebbe, n’existe pas dans le livre. Grotesque. Au contraire, dans le roman, il parvient à s’échapper avec le consentement d’Amin Dada, le quittant en bons termes, au moment où le coup d’Etat (3) monté à partir de la Tanzanie, avec des exilés ougandais et des troupes tanzaniennes, est en cours. Ces invraisemblances, ridicules pour qui connaît un tant soit peu l’Afrique, plombent le film.

 

La faiblesse majeure du scénario, est de ne pas prendre en compte la complexité de la prise du pouvoir et le contexte historique. Amin Dada, un fois installé à son poste par les britanniques qui avaient renversé Obote, procède aux liquidations qu’on lui dicte.

 

En pleine "guerre froide", comme sur tous les continents (4), ce fut l’assassinat à grande échelle des militants communistes, ou assimilés comme tels, qui aspiraient à une société indépendante de l’ancienne puissance coloniale, gérant ses ressources naturelles pour le bien de tous. Il le fait consciencieusement, éliminant ainsi toute opposition effective ou potentielle.

Mais, il aspire à autre chose une fois au pouvoir. Comme Thomas Becket, qui veut s’affranchir de son amitié avec le roi Henri II, pour remplir la fonction qu’il lui a confiée. Amin Dada souhaitait s’affranchir de la tutelle, amicale tant qu’il se montrait docile, du colon britannique. Il voulait développer son pays et, avec ses voisins, jouer un rôle actif dans la politique régionale.


Erreur fatale, car le pillage colonial impose l’exportation des ressources locales à l’état brut, sans transformation, sans valeur ajoutée et donc sans industrialisation, sans création d’emplois. Tout doit être importé, avec un endettement maximum. L’étranglement a donc commencé.

 

Etranglement d’autant plus facile que l’Ouganda est un Etat enclavé, dont la relation à l’extérieur passe par le Kenya, essentiellement. Etranglement financier et industriel. En 1976, il ne peut même plus recevoir de pétrole via le Kenya.

Erreur fatale, doublée d’un blasphème : il condamne l’apartheid en Afrique du Sud, soutenu à l’époque par la plupart des pays occidentaux, directement ou en sous-main. En premier lieu, par la Grande Bretagne dont l’oligarchie y possède de gros intérêts.

 

Erreur fatale, doublée d'une hérésie : il noue des relations avec les pays arabes, essayant de trouver de l’argent et du pétrole pour son pays. Et, crime absolu : il sympathise avec les souffrances de la Palestine…

 

N’en rajoutez plus ! Là, c'est l'excommunication ! Il était devenu totalement "insane", comme disent les britanniques !  Fou à lier…

C’est le début de la fin. Tentatives d’assassinats et de coups d’Etat vont se succéder. Avec une campagne de presse, de désinformation et de propagande, allant du "cannibalisme" au "massacre de 300.000 ougandais".

 

Curieux, ce chiffre… C’est le barème, semble-t-il, auquel se conforment les propagandistes pour faire basculer une "opinion internationale", justifiant ainsi les guerres préventives, les interventions "ONUesques" ou "OTANesques", ou encore mieux : les coups d’Etat.  Ce chiffre "magique" présente, il est vrai, l’avantage de faire oublier les millions de morts de la colonisation.

Même si le mégalomane s’y prêtait, par ses coups de gueule ou de sang et un certain nombre de crimes, la plupart de ces accusations sont sans fondement (5). D’autres dictateurs, qui ont fait et qui font pire, ont été et sont toujours protégés par la puissance coloniale, eux ou leurs descendants…

Reste le rôle d’Idi Amin Dada, magnifiquement joué par Forest Whitaker. Recevant une multitude de récompenses (6) pour cette interprétation. Il  sauve ce mauvais film, en transcendant la caricature et la bouffonnerie, par l’humanité qu’il a su insuffler au personnage…

 

 

 

 

 

(1)    The Last King of  Scotland, Faber and Faber, 1998. Il a obtenu de nombreux prix, notamment : Whitbread First Novel Award, Betty Trask Award, Somerset Maugham Award.

(2)    Giles Foden s’est, en fait, inspiré d’un aventurier : Bob Astles. Militaire de formation, il fut, un moment, un des conseillers du dictateur, lié, d’après certains, aux services secrets britanniques. Après la chute du dictateur, il a passé près de sept ans en prison. Revenu à Londres, Amin Dada, de son exil en Arabie Saoudite, continuait à lui téléphoner…

(3)    Coup d’Etat qui va finalement le renverser en 1979 et le contraindre à l’exil. Sous la dictature actuelle du général Museveni, l'armée ougandaise s'est emparée d'une partie des richesses minières de la RDC (Congo-Kinshasa) pour le compte de ses sponsors occidentaux. Mais, la misère est toujours là...

(4)    Du Nicaragua à l’Indonésie, en passant par l’Iran ou l’Irak. Ainsi, lors de sa prise du pouvoir, par un coup d’Etat fomenté avec l’aide des services secrets occidentaux, le premier travail qui fut imposé à Saddam Hussein fut l’assassinat de tous les militants communistes. Le listing comprenait 9.000 noms. Même tactique pour le Shah d’Iran, réinstallé sur son trône après la période Mossadegh.

Cumulé sur tous les pays, ce fut pendant la « guerre froide », des milliers de cadres qui disparurent : médecins, avocats, ingénieurs, techniciens,  commerçants, etc. Rien qu’en Indonésie, la répression aurait fait 500.000 victimes.

Un crime contre l’humanité systématiquement occulté et, surtout, une perte colossale pour les pays en développement et, accessoirement, la démocratie…

(5)    Exemple : le "massacre de l’Université Makarere", lors de la 1° semaine d’août 1976, au cours duquel des femmes auraient été violées (les seins sectionnés à la machette, etc.), tuées en même temps que d’autres étudiants, d’après un article, gore à souhait, publié dans The Observer sous la plume de David Martin.

Dans la postface du livre de David Glen, Amin Dada (Presses de la Cité), Ali H. Mazrui donne les résultats de ses investigations en prouvant que le journaliste n’était pas en Ouganda au moment des "faits", et que, de plus, il n’y a eu aucune tuerie correspondant à ses affirmations.

Pure affabulation, donc, ou désinformation cynique…

(6)    BAFTA (Oscar britannique), Golden Globe, Oscar, parmi les plus importantes récompenses reçues en 2007.

 

 Crédit photo du "vrai" Idi Amin Dada : AP Photos.

 

 

 

 

 

 

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